Esotérisme

Le mot « ésotérisme » est d’origine grecque et signifie « ce qui est à l’intérieur »

Le mot « ésotérisme » est utilisé à propos de l’Islam pour désigner le Soufisme, ensemble de doctrines de nature cachée et initiatique au sein de cette religion. Dans le Judaïsme, les préceptes de nature ésotérique sont regroupés sous le nom de Kabbale. Le Taoïsme, dans sa quête d’immortalité de l’Âme à travers diverses vies successives, est également considéré comme étant de nature ésotérique. Le Bouddhisme comporte aussi des ramifications ésotériques préconisant des initiations pour parvenir au Nirvâna. Le Bardo Thödol des Tibétains est un livre ésotérique qui provient de la philosophie indienne.

En Occident, le mot ésotérisme a été étendu à un nombre considérable de courants qui n’ont plus grand-chose à voir avec ses souches réelles, d’autant plus que certains mouvements sectaires s’appuient sur des textes à teneur ésotérique remaniés et utilisés à des fins prise de pouvoir.

La Force de la Pensée

Dès notre plus jeune âge, nous développons, à cause de nos principes éducatifs, la pensée négative. D’après les théories de la neuroscience actuelle, il existe, dans notre cerveau des voies associatives à facilitation négative et d’autres à facilitation positive.

Les premières sont généralement surstimulées. Notre cerveau est entraîné, dès notre plus tendre enfance à faire de la construction négative. Notre attention est sans cesse soutenue par nos problèmes, nos soucis, les informations médiatiques catastrophiques, etc.…, à tel point que nous ne sommes plus capables de penser positivement.

Pour être heureux, il faudrait entraîner systématiquement notre cerveau dans le positif, c’est-à-dire développer le concept de la pensée juste. La pensée est une énergie-force, probablement semblable à la lumière, composée d’ondes et de matière, dominant notre psyché et notre corps. Elle fait partie de notre esprit.

La pensée négative systématique est la source d’une multitude de maladies et de malheurs. Notre vie est comme un chemin sur lequel il y a des fleurs (nos joies) et des broussailles (nos problèmes). La plupart d’entre nous a appris, par le conditionnement social, à ne porter son attention que sur les broussailles et à ne plus voir les fleurs. Essayons d’inverser le processus.

Prenons de la distance par rapport à nos problèmes. Habituons-nous à fixer notre attention sur les fleurs, c’est-à-dire toutes les petites et grandes joies, satisfactions, bonheurs de notre vie quotidienne. C’est un nouveau système de pensée à acquérir, mais qui donne des résultats probants quand on le pratique tous les jours.

Le destin

Il y a deux destins : le primaire qui est celui qui nous est tracé si nous nous laissons aller sans résistance. La vie nous ballote, alors comme une feuille morte, au gré du vent et nous nous heurtons à toutes les vicissitudes de l’existence.

Si nous sommes sans réaction, face aux évènements, c’est exactement comme si on savait qu’il va faire froid et qu’on ne se couvre pas. On s’enrhumerait, et ce serait tant pis. Mais il y a aussi le destin secondaire qui est le résultat du choix fait par nous, dès que nous prenons conscience de la route que nous suivons ou de la pente sur laquelle nous nous laissons entraîner.

La moindre tentative de réaction est efficace car nous ne sommes jamais privés de notre libre-arbitre. Dans ce cas-là, lorsqu’on nous dit que le destin va nous mettre la vie en hiver, on prend la précaution d’habiller chaudement notre âme et notre cœur afin qu’ils ne prennent pas froid. Vous comprenez, on n’empêchera jamais un événement d’arriver, c’est cela le destin primaire qu’on voit dans les prédictions, mais nous pouvons intervenir dans la façon de réceptionner ces événements et de nous y préparer, c’est cela le destin secondaire.

On peut donc se protéger contre une période difficile ou douloureuse en prévoyant son arrivée et en agissant en conséquence, tout comme on peut prévoir l’approche d’un bonheur et s’ouvrir à lui. Mais attention, parfois, il est plus difficile de s’ouvrir au bonheur que de se protéger contre le malheur. Car l’être humain a ceci de particulier qu’il a tellement peur du bonheur qu’il agit toujours de façon à attirer le malheur : Mais ceci est un autre débat…

Souvent, on me demande si notre destin est tracé devant nous une fois pour toutes, sans que nous n’ayons aucune prise sur lui. La plupart des gens pensent ne pas pouvoir échapper à leur destin et parlent même de fatalité. S’il en était ainsi, la voyance serait quelque chose de bien inutile. En fait, nous possédons deux destins : le primaire qui est celui qui nous est tracé si nous nous laissons aller sans résistance. La vie nous ballote alors comme une feuille morte et nous nous heurtons à toutes les vicissitudes de l’existence.

L’Intuition

L’intuition, tout comme la sensibilité est souvent considérée comme une qualité féminine, par conséquent, moins estimée que l’intellect, domaine réservé aux hommes. Cependant, toute considération sexiste mise à part, l’intuition est une forme d’intelligence distincte, qui possède ses vertus propres.

L’intuition est une énergie passive. N’entendez pas, par là, indolence, laisser-aller. Certes non. Energie passive par opposition à énergie active, l’intellect. Le passif, c’est celui qui reçoit, qui possède le sens de la perception, il est le réceptacle, le contenant. C’est le Yin du Tao. L’actif, c’est celui qui engendre l’action, qui réagit, il est celui qui verse dans le réceptacle, le pénétreur, le contenu. C’est le Yang.

 

Comme toutes choses, dans notre univers, cette énergie est binaire et chacune de ces deux forces est tributaire de l’autre. C’est le plus et le moins en électricité. Toutefois, à l’intérieur de chaque individu, ces deux forces ne sont pas égales. Nous sommes soit plus intuitif, soit plus intellectuel.

 

Autrefois, les psychologues considéraient l’intuition comme un ensemble d’éclairs de compréhension jaillissant de l’inconscient. Ils n’avaient peut-être pas tort, cependant, depuis une vingtaine d’années, les progrès de la neuropsychologie nous ont appris qu’il existe une forme particulière d’intelligence liée à l’hémisphère droit du cerveau. Les intuitifs sont donc ceux qui savent utiliser les possibilités de leur hémisphère droit. Cette partie du cerveau, qui régit le côté gauche du corps, est le centre de l’organisation et de la distinction visuelle et spatiale. C’est aussi le centre qui gère les capacités musicales, les dons de prémonition, les rêves, la voyance et toutes les facultés extrasensorielles. La personne qui se sert essentiellement de son hémisphère droit perçoit les réalités de manière globale, elle possède une forte tendance à parler par métaphores, par analogie et sa recherche spirituelle, voire mystique est importante. Elle est incapable de se contenter du raisonnement logique et concret et a toujours besoin de comprendre les évènements par une explication holistique, complète. Ses schémas de pensées sont à la fois globaux et très détaillés, puisqu’elle considère toujours une situation de manière intégrale, tout en tenant compte de chaque élément comme une partie contenant elle-même l’ensemble de ce tout.

 

A l’inverse, l’hémisphère gauche, qui régit généralement la partie droite du corps, est le centre organisateur du langage, de la pensée linéaire, de l’analyse, de la logique et du calcul. Celui qui fonctionne essentiellement par son hémisphère gauche, rejette l’intuition comme un élément vague, irrationnel, indistinct et surtout peu pratique. Celui-là restreint inutilement son intelligence en se fermant les portes de son imagination, ce qui rend son avancée, dans la vie, beaucoup plus difficile et particulièrement moins intéressante.

 

Ces trente dernières années, les industries pharmaceutiques et militaires se sont intéressées à ce qu’on appelle «la dynamique du mental». Elles mènent des recherches dans le but de trouver la manière la plus rapide d’obtenir le contrôle des individus par l’intermédiaire de leur mental. Cela a engendré des distorsions et entraîné des omissions dont on a récemment pris conscience. Il est de plus en plus évident que ce type de recherche met l’accent sur le contrôle, qu’il s’agisse du contrôle des esprits tourmentés, malades ou blessés, ou de celui de l’interaction de l’homme et de la machine, dans les avions de chasse, par exemple. Or, l’approche industrielle du mental néglige totalement le développement des ressources personnelles.

 

Le véritable travail sur le mental, à partir de l’hémisphère droit de notre cerveau ne doit rien à la recherche industrielle et universitaire. Il s’intéresse uniquement à la quête individuelle et à ce qui permet de trouver une solution à ses problèmes, de se prendre en main et de gérer sa vie, afin de faire de soi-même un être libre.

Le Karma

Le mot « karma » est un mot d’origine indienne qui signifie « récoltes » et non pas « épreuves » comme on a l’habitude de le penser. Il est la récolte de nos bonnes et mauvaises actions durant cette vie, ainsi que durant nos vies antérieures et il conditionne notre vie actuelle.

Il ne faut pas croire que cette notion est impérative et qu’on ne peut rien changer aux inscriptions de notre thème astral de naissance. En effet, nous pouvons faire évoluer notre « karma » en le vivant consciemment, en en créant un nouveau, chaque jour, mieux adapté à nos expériences actuelles.

Nous ne sommes pas des victimes, comme je ne cesse de le répéter, dans chacune de mes consultations. Le « karma » n’agit pas comme une fatalité, mais comme un outil dont il faut se servir pour prendre son destin en main. Si on se comporte en victime, on n’attirera que des bourreaux, si on se comporte en loup, on n’attirera que des agneaux, et chaque fois, il nous faut répondre de nos actes, nos fautes, de nos erreurs.

Le mieux est de se comporter avec la vie comme on a envie qu’elle se comporte avec nous, de prendre l’habitude de donner ce que, nous-mêmes avons envie de recevoir, d’être avec les autres, comme on aime qu’ils soient avec nous.

Dans chaque situation, demandons-nous quelle attitude on aimerait que nos interlocuteurs adoptent avec nous et comportons-nous en conséquence. Peut-être, arriverons-nous ainsi à améliorer notre existence, à faire preuve de tolérance, de respect et d’amour dans toutes les circonstances de notre vie ?

La parapsychologie

La parapsychologie est l’étude parallèle de l’âme. Comparativement à la psychologie, qui est la science de l’âme humaine, la parapsychologie est celle de l’âme spirituelle et de l’ouverture au divin.

Elle est, en fait, la synthèse de plusieurs sciences telles que la voyance, la divination, l’oniromancie, l’astrologie, la numérologie, etc.… Le parapsychologue pratique en prenant chaque patient comme un être global, c’est-à-dire que la vie entière de ce dernier, est un ensemble d’événements interactifs inscrits dans une globalité et que la situation présente, quelle qu’elle soit, est une conséquence d’événements du passé de cette vie ou des vies antérieures.

La parapsychologie est une science merveilleuse et magique qui peut nous aider à sortir des situations les plus dramatiques si on consent à mettre en pratique ce qu’elle nous enseigne, en se prenant en charge soi-même, et en refusant l’assistanat systématique dans lequel nous enferment toutes sortes de doctrines dont on nous rabâche les oreilles depuis si longtemps.

Le rôle du (de la) parapsychologue-conseil

« Ce que l’on m’a fait m’est resté sur l’estomac ». Et voilà comment se crée un ulcère ! Les estomacs se gavent des soucis qui sont tus, des problèmes gardés pour soi et qui sont ressassés intérieurement. Pour libérer ces tensions qui minent le corps, il faut les expulser.

Et le seul moyen, c’est d’en parler. Mais d’en parler avec quelqu’un qui est disponible, qui est à l’écoute, quelqu’un qui est un professionnel des relations et des problèmes humains. Quelqu’un qui peut, à la fois, parler du présent vécu, mais aussi des possibilités du devenir à vivre et conseiller, en vertu d’un thème astrologique ou numérologique, sur la voie à suivre pour se sortir de tel ou tel problème.

D’où le rôle important du ou de la parapsychologue-conseil. Ce dernier est là pour ceux qui n’osent pas ou ne peuvent pas se confier à des amis ou à leur entourage, une chose qui devient difficile dans une société où tant de gens souffrent de la solitude et où on observe une nette montée des maladies psychosomatiques.

Il faut dire que chacun vit absorbé par ses propres problèmes et ne peut se permettre d’absorber ceux des autres. C’est pourquoi, de plus en plus, le public se tourne vers des gens, les parapsychologues, qui sont à même de prodiguer aide, soutien psychologique et moral, ainsi que conseils dans les choix, et les possibilités conduisant à maîtriser sa vie et non plus la subir.